Sans vous refaire le coup de l’intérêt d’être sot, je me demande si l’accumulation de connaissance ne finit pas par freiner les prises de décision.
L’homme rationnel souhaitant faire des choix en "connaissance de cause", l’amas d’infos n’a aucune limite. On peut ne jamais s’arrêter.
Et si au final, trop de connaissance sur un sujet produisait le même effet que trop de personnes dans une réunion ? Un consensus amolli par les nuances et les non-prises de risque.
Cette prudence caractérise le monde universitaire. Elle explique le scepticisme vis-à-vis des penseurs électrons libre. L’université fabrique des silos, pas des passerelles. Les entreprises également. Garnir les étagères de rapport n’est pas toujours une solution.
Il existe une asymptote de la bonne décision. Avant son sommet, chaque information est capitale. Au-delà, l’apport marginal de chaque information est nul, voire néfaste.
Admettons notre irrationalité, osons un peu. Les idées ou les insights ne sont parfois rien d’autre que le fruit d’une question bête.
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